Pour plus de clarté, les aspects du système québécois seront séparés en aspects positifs, neutres et négatifs même si ce jugement n'engage que ma personne.

Points positifs
Points neutres
Points négatifs

Le système scolaire (de la 6ème à la seconde) est très proche de la fac française. Les élèves passent régulièrement une sorte de " partiels " et n'ont pas d'interrogation entre ces examens. S'il rate une ou deux matières, l'élève peut atteindre le niveau supérieur mais il devra repasser les modules où il a échoué.

Le terme de classe comme on l'entend en France, n'existe pas au Québec. Il s'agit plutôt de " groupes " d'une trentaine d'élèves. La composition de ces groupes change en fonction des disciplines. Du coup, les conseils de classe n'existent pas, et un élève qui aura la moyenne dans une matière aura automatiquement son " module ". Il n'est donc pas possible de faire redoubler un élève qu'on estime trop juste dans une discipline puisque seule la note compte.

L'avantage de ce système, c'est que l'élève prend l'habitude de passer des examens. Cependant, il n'y a jamais d'évaluation formative et en ce qui concerne les SVT, l'examen que j'ai corrigé n'était qu'un QCM en guise de partiel !

Le calendrier utilisé est nettement plus commode que le nôtre. La semaine dure 9 jours et elle ne tient pas compte des week-ends et des jours fériés. Ce ne sont donc pas toujours les mêmes cours qui " sautent " (par exemple cette année, nous avons 3 jeudis fériés au mois de mai). De plus il est très facile d'intégrer des journées " pédagogiques " pendant lesquelles seuls les enseignants viennent travailler en groupe, ce qui est quasi-impossible à réaliser en France de part nos emplois du temps incompatibles.

Puisqu'il n'y a pas de classe, il n'y a pas de professeurs principaux. Un cours est donc dédié à l'orientation. Celui-ci leur permet de les aider à choisir leur futur métier, de visiter des usines, d'apprendre à rédiger un CV et une lettre de motivation, à se présenter devant un employeur,…