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Quelques informations sur Les LSD :

Les LSD (acide Lysergique DiEthylamine) proviennent d'un champignon (le fungus claviceps purpurea ) parasite de l'Ergot de Seigle. Cette substance a été utilisée dans un premier temps à des fins médicales. Connaissant ses effets de stimulant circulatoire et respiratoire, les laboratoires Sandoz à Bâle ont demandé à un chercheur (Albert Hoffman) de trouver une molécule ayant les propriétés médicales désirées sans les effets secondaires toxiques de l'Ergot. Les recherches commencèrent en 1938 et en 1943, Hoffman découvrit les effets des LSD par ingestion accidentelle.

Cette substance incolore et inodore peut-être facilement prise à notre insu, notamment lors des raves.

Les LSD sont des puissants hallucinogènes. Ce sont des molécules qui se fixent au niveau des synapses du nerf optique, sur les récepteurs des neurotransmetteurs. Les récepteurs étant stimulés, ils créent un message nerveux qui part au cerveau. Celui-ci pense alors recevoir une information visuelle. Il fabrique alors une image à partir d'images de notre passé et non pas d'une image vue réellement. Par exemple, quelqu'un voyant un éléphant rose à déjà vue un éléphant et connaît la couleur rose. Le cerveau mélange ces informations pour recréer une image.

Il n'existe pas d'effet de dépendance, mais il se créé une tolérance (à chaque prise il faut augmenter la dose pour avoir l'effet désiré). De plus, parmi les effets secondaires, on peut noter l'envie de se suicider ou de commettre un homicide…
Il existe aussi un effet de Flashback, c'est-à-dire une hallucination se produisant quelques heures voir quelques jours après la prise (15% des gens sont concernés). Ces Flashback sont très dangereux (par exemple, lorsque vous conduisez alors qu'un Flashback survient, vous risquer de voir un éléphant rose au milieu de la route ce qui risque d'entraîner un accident !).

Explication des illusions d'optique à partir de trois exemples :

Notre cerveau reçoit des informations visuelles captées par nos yeux qui sont transmises via le nerf optique. Ces informations sont traitées par le cerveau qui va chercher à interpréter ces informations. Cette interprétation peut-être une source d'erreurs de la perception de notre environnement dont voici trois exemples. Il est à noter que la plupart des illusions d'optique peuvent être expliquer par une des trois interprétations suivantes :

1- L'illusion d'optique de Ponzo :

Cette figure est une illusion liée à la profondeur et à la perspective.
Dans notre cas, le cerveau interprète cette illusion de la manière suivante : les 2 lignes sont parallèles comme les rails d'une voie de chemin de fer, avec la partie du haut plus éloignée que celle du bas. Ainsi, la barre du haut nous paraît plus large puisqu'elle s'étend sur toute la longueur de la voie par rapport à celle du bas qui ne représente qu'un tiers de la largeur de cette "voie ferrée".

Les différentes parties de la figure sont donc considérées comme étant à des distances différentes de l'observateur. Le cerveau amplifie naturellement ces distances.

2- Voici un autre type d'illusion basée sur les effets de contraste :

Exemple : le contraste de couleur.

Les deux carrés gris sont strictement identiques mais celui sur fond blanc paraît plus foncé que celui sur fond clair.

Le cerveau augmente le degré auquel un stimulus particulier se différencie de l'ensemble des stimuli situés dans son environnement spatio-temporel. Cette exagération du contraste par le cerveau nous sert à attirer l'attention sur un objet insolite. Le cerveau attire donc notre attention sur des irrégularités qui peuvent-être significatives dans notre vie de tous les jours.

3- Le 3ème type d'illusion est lié à la perception de la profondeur. Observer la table suivante, les deux bords (haut et bas) sont de même longueur, pourtant celui du haut paraît plus long. Deux objets de même taille sur le papier auront deux tailles différentes sur la rétine s'ils ne sont pas à la même distance :

Les deux bords horizontaux de la table sont à la même distance de nous, mais pour le cerveau, il s'agit d'une table en 3D avec un bord proche et un bord plus éloigné.
Le cerveau va compenser cette différence de distance entre les bords en agrandissant l'image perçue au second plan. Dans notre cas, comme les deux bords sont de même longueur sur le papier, le bord du fond paraît plus long car le cerveau agrandit cette partie de l'objet le croyant plus éloigné (il ne se rend pas compte que cette une image en 2 dimensions) :

Le cerveau va agrandir naturellement la taille de l'image verte car celle-ci est plus
petite sur la rétine. Dans notre cas les deux bords sont à la même distance puisqu'il
s'agit d'une feuille de papier donc d'une table en 2 dimensions. Pour le cerveau c'est
l'information visuelle d'une table quelconque qu'il croit recevoir donc d'un objet en 3D.

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